samedi 8 septembre 2007

Operae finis

Et après la fin? Le bonheur?
Eh bien voilà, chers contemblogueurs, la chose est devenu une oeuvre. Nous avons traversé l'Achéron, ou le Styx, et maintenant Hadès nous attend avec Cerbère, son grand chien tricéphale. Vous aurez tous compris ma naïve métaphore: le four est prêt, il est chaud; encore faut-il en faire du bon pain. Autrement, il nous en cuira!
Faire du levain naturel n'est pas une sinécure dans notre monde d'instantané et de tout préparé. Ça prend de la patience pour cultiver ces petites levures sauvages et les amener à gonfler nos flasques pannetons. Nous nous y efforçons. L'automne est la saison des moissons, des bombances et, pour les coeurs purs, la saison ou le levain danse. En miches dorées, en jattes blanches; en élixir vermeil, en mousses blondes.

À bon fermenteur, salut

PS: Aussi quelques photos pour finir le paysage et les vacances

mercredi 11 avril 2007

Dernier cours


Eh bien la session se termine! J'espère qu'elle a été profitable et agréable, malgré les contraintes qu'apporte un cours du soir. Je vous convie à notre dernier cours pour récupérer les travaux que j'aurai corrigés (grammaire et rédaction), et pour me remettre le travail final. J'apporterai mon ordi pour enregistrer ces travaux et, au besoin, pour graver des cédéroms avec tous les travaux remis.
Pensez aussi à apporter de l'argent pour les photocopies (11$), si ce n'est déjà fait.
Au plaisir

jeudi 22 mars 2007

De pantoufles et d'héraldique


Parlant de couleurs, il y a vert et vair! La couleur vair reproduit le pelage d'une sorte d'écureuil (au ventre blanc et au dos gris-bleuté). On utilise encore ce terme en héraldique, ou encore son dérivé vairon pour parler de la couleur des yeux (de couleurs différentes).
Les fameuses pantoufles de Cendrillon étaient décorées ou fourrées de la peau de cet écureuil.
Étymologiquement, le terme vient de l'adjectif latin varius, varié.

Quant à pantoufle, il a aussi une histoire de vair . On ne sait trop d'ou il vient, du grec ou du provençal (pan de chemise)?


Ah oui, c'est vrai, il y a aussi héraldique... Je vous le laisse, celui-là!

mercredi 21 mars 2007

Atelier de poésie (1)

Les enfants sont des poètes naturels

Chalade (sarade?) printanière

Mon premier va bien avec HOURRA (joie)
Mon deuxième va bien avec PERRETTE (espoir)
Mon troisième va bien avec FLEUR (frisson)
Mon quatrième va bien avec TAM (rythme)

Mon tout va bien avec son cousin des mers

Qu'ont-ils en commun?

mercredi 14 mars 2007

Présentation des leçons de grammaire


Je profite du blogue pour préciser comment devraient se dérouler vos présentations de leçons de "grammaire" pour les cours 11 et 12. Je fais la part des choses pour les présentations du cours 10; ils nous ont montré la voie!

TENEZ COMPTE du temps imparti, de 10 à 15 minutes (maximum). C'est ÉVALUÉ.

Présentez-vous. Introduisez le sujet sur lequel vous avez travaillé.
1 minute

IMPORTANT
Faites observer le phénomène (exemples et non-exemples, ou contre-exemples). Montrez les propriétés (notamment syntaxiques) qui découlent de l'observation.
6 minutes

Montrez des applications pédagogiques au primaire (connaissance de la langue, accords, mise en texte, style, etc.)
6 minutes

Concluez brièvement. Répondez à des questions de vos condisciples.
2 minutes



Nota bene
Cela inclut l'utilisation du MATÉRIEL (étiquettes, feuilles volantes, affiches, etc) et/ou du LOGICIEL présenté en démonstration.

SUIS-JE PRÊT(E)??

jeudi 8 mars 2007

Érable rouge


Je vous parlais de ce poète canadien-français qui faisait de belles métaphores et même des allégories, et dont j'avais oublié le nom. C'était Albert Lozeau. Voici un bel exemple de son lyrisme hugolien.

Dans le vent qui les tord les érables se plaignent,
Et j'en sais un, là-bas, dont tous les rameaux saignent !

Il est dans la montagne, auprès d'un chêne vieux,
Sur le bord d'un chemin sombre et silencieux.

L'écarlate s'épand et le rubis s'écoule
De sa large ramure au bruit frais d'eau qui coule.

Il n'est qu'une blessure où, magnifiquement,
Le rayon qui pénètre allume un flamboiement !

Le bel arbre ! On dirait que sa cime qui bouge
A trempé dans les feux mourants du soleil rouge !

Ahhh, sentez-vous la triple harmonie de ce vers magnifique!?
Sur le feuillage d'or au sol brun s'amassant,
Par instant, il échappe une feuille de sang.

Et quand le soir éteint l'éclat de chaque chose,
L'ombre qui l'enveloppe en devient toute rose !

La lune bleue et blanche au lointain émergeant,
Dans la nuit vaste et pure y verse une eau d'argent.

Et c'est une splendeur claire que rien n'égale,
Sous le soleil penchant ou la nuit automnale !

mercredi 7 mars 2007

Types et formes de phrases... un pronom avec ça!

L'atelier 6 nous fait entrer dans les arcanes des transformations de phrases. Pas facile! Heureusement qu'on peut se fier à notre intuition linguistique, faute de pouvoir expliquer le phénomène. Mais ce n'est pas toujours évident. Surtout avec des pronoms en plus!
Par exemple, croyez-vous que les phrases suivantes sont grammaticales (en contexte)?
Remets-lui-la leur.
Ne le lui en parle pas.
Prête-le-lui-la leur.
Nous les y leur transportons*.
Cogito, ergo sum!

Bonnes cogitations
Leprof

*PS: transporter est un de ces verbes qui peut avoir une triple complémentation. Je vous en parlais ce soir sans avoir d'exemple en tête. Ainsi, on peut transporter quelque chose (CD) d'un endroit (CI1) à un autre (CI2).

Grammaire nouvelle

LAAaaa grammaire!

La Grammaire méthodique du français est le meilleur outil de référence pour tout ce qui concerne la grammaire du français, d'un point de vue traditionnel et d'un point de vue plus moderne (grammaire nouvelle). Ce n'est pas une grammaire scolaire. Elle s'adresse à tous ceux qui connaissent déjà bien leur langue ou qui aspirent à la connaitre mieux. Incontournable. La préférée du prof! Une trentaine de piasses!